Article à propos de Gilmore Girls

Citation :

Traduction d’un article paru dans Internet sur « Entertainment Weekly » le 9 mai 2007

J’avais trouvé il y a quelques semaines cet article qui m’a paru très bien résumer notre série adorée, et je me permets d’en faire la traduction pour note forum.

« A PROPOS DE GILMORE GIRLS :

Par Ken Tucker

Gilmore Girls qui s’est terminé à tout jamais le 15 mai, a fonctionné car selon toute apparence il n’aurait pas dû fonctionner.

Sa créatrice, Amy Sherman-Palladino, est une jeune femme juive de la San Fernando Valley, qui a créé un monde imaginaire situé dans le Connecticut WASP (White Anglo Saxon Protestant – anglo saxon de race blanche et de religion protestante), monde de fantaisie, mais tellement réel que personne n’a remarqué que William F. Buckley Junior n’y figurait pas.
En outre c’était une œuvre où tout se jouait sur la vitesse et le rire, bien que son thème principal fut tout à fait sérieux : l’amour a en lui sa propre récompense, mais ce même amour peut laisser certains de nous, les meilleurs parfois, sans récompense.

Sherman-Palladino a toujours dit que son imagination lui avait fait créer deux meilleures amies, qui se sont trouvés être une mère et sa fille.

C’était aussi « bête » que ça l’argument de vente de son show à la Warner ; et cela a généré une parfaite idylle télévisuelle : une relation idéale placée dans une communauté idéale (ou idéalisée, note de la traductrice) à laquelle nous étions supposés être tous trop peu réceptifs car devenus trop passifs à force d’être trop blasés par ce que nous montrent les medias. Hah … hah , qui eut cru à ce qui serait arrivé ?

Nous avons été des millions non seulement à être « réceptifs » à ce show mais à désirer/espérer (le terme anglais to yearn est + fort) avec la plus grande impatience la diffusion de l’épisode suivant de cette « sacrée » fantaisie.

Selon qui vous êtes, vous désirez que Lorelei Gilmore jouée par Lauren Graham soit ou bien votre mère/sœur, épouse/meilleure super amie ; vous voulez Alexis Bledel comme fille/sœur/ compagne de chambre d’étudiante/meilleure super amie ; et vous voulez absolument vivre dans ce village de Stars Hollow, village où l’on peut vivre c’est prouvé sans Starbucks (chaîne de « cafés » aux US).

Combinez cela avec le talent multiforme de Sherman-Palladino pour les références culturelles au croisement entre Mystery Science Theater 3000(*) et Ulysses, et vous vivez chaque semaine, en citant le critique Wilfrid Sheed : « dans un vieux monde recouvert d’une couche fraîche de mots ».

Il est probable que le mélange assidu du drame et de la comédie, ressorts fidèles de cette série, l’a empêchée d’obtenir les Emmys qu’elle méritait. L’ignorance du monde de l’industrie télévisuelle concernant l’écriture du scénario et la performance de Lauren Graham en particulier, restera un scandale éternel. La série en fait pouvait se rattacher au genre comédie musicale : le rythme musicalement savoureux des jeux de mots, les scènes qui culminaient comme les meilleurs shows de Broadway, et les mélodies réelles qui faisaient le lien entre les scènes (merci Sam Phillips).

Il y a dans ce show trop d’individualités qui l’ont si bien fait vivre, qu’il est impossible dans citer un précisément, aussi j’en prendrai trois. Paris la compagne d’études de Rory semblait à première vue une ennuyeuse « bégueule » ; elle devint grâce à l’interprétation plus qu’étonnante et talentueuse de Liza Weil, un type de rôle unique et original parmi les rôles de meilleure amie du monde TV et cinématographique : une intellectuelle, odieuse, et finalement complètement désarmante de charme.
Et Kelly Bishop et Edward Herrmann en parents de Lorelei, emplissaient l’écran de leur présence, et ont été des pros qui pouvaient conseiller, tancer et dorloter/materner d’une manière astucieuse (rusée) et débonnaire.

La saison VII, saison sans Palladino, saison portant le coup de grâce, aurait pu être plus adéquatement nommée « Gilmore Ghosts » (ghost = fantômes), tandis que les acteurs épuisés se cognaient dans les meubles à la recherche de leurs âmes envolées, et leurs anciennes réparties ciselées. La semaine prochaine, une fois que le dernier épisode sera diffusé, nous pourrons retourner aimer cette série telle qu’elle existe maintenant et à jamais dans des rediffusions, ou sur DVD : 6 saisons d’émotions magnifiquement équilibrées, avec des performances d’acteurs aussi subtilement distillée et filtrée que des taches de lumière à travers les branches d’un orme de Stars Hollow.

Les saisons 1 à 6 : notées A
La saison 7 : C+ »

Fin de la traduction (pas facile d’un article du 9 mai 2007)





(*)MYSTERY SCIENCE THEATRE 3000 est une série TV assez débile mais pour le moins drôle. Le concept étant de prendre de vieux films d’horreur et de science fiction et de s’en moquer.



Lien avec l’article d’origine.


http://www.ew.com/ew/article/0,,20038373,00.html

J'espère vous avoir fait plaisir avec cet article.
A notre Admin : pas facile de lire le blanc sur fond rose ... je vais essayer une manip pour changer !
[Yasmina: C'est arrangé... ]

merci beaucoup pour cette traduction!!
C'est vrai que c'est un très bon article...

je suis d accord!

merci d'avoir pris le temps de nous traduire cette article qui est très interressant

Merci d'avoir traduit cet article pour nous!
C'est vrai qu'il résume bien notre série adorée! Les éloges qui lui sont faite sont totalement mérités.
Cette série, pour moi c'est tout simplement un concentré de bonheur. Loin de toutes les séries américaines "clichés", l'humour omniprésent, les dialogues intelligents, des histoires pleines de vrais, beaux sentiments...j'étais, je suis et je reste fan...